Blatte et Cafard, le guide complet
Les blattes, souvent appelées cafards, sont des nuisibles répugnants que personne ne souhaite retrouver chez soi.
Elles représentent un danger potentiel à cause des bactéries qu’elles transportent et des risques sanitaires qu’elles posent.
Dans ce guide complet, nous allons vous expliquer ce qu’est une blatte, pourquoi elle est considérée comme nuisible, comment identifier une infestation, et surtout, comment s’en débarrasser efficacement avec des produits et des stratégies bien pensées.
Histoire et origines des blattes
Les blattes, également appelées cafards, sont des insectes qui ont une histoire longue et fascinante. Les premières blattes sont apparues sur Terre il y a environ 320 millions d’années, bien avant les dinosaures.
Elles ont survécu à de nombreux changements environnementaux et climatiques au fil des années, ce qui témoigne de leur incroyable adaptabilité et de leur résilience.
Les différentes espèces de blattes
On estime qu’il existe plus de 4 500 espèces de blattes dans le monde, bien que seulement une petite fraction d’entre elles soit considérée comme nuisible pour l’homme.
Voici quelques-unes des espèces les plus communes et notables :
Blatte germanique (Blattella germanica)
C'est l'une des espèces les plus courantes et envahissantes, souvent associée à la présence humaine. Elles sont particulièrement répandues dans les cuisines et les bâtiments résidentiels et commerciaux.
Blatte américaine (Periplaneta americana)
Une espèce plus grande que la blatte germanique, également connue sous le nom de cafard des égouts. Elles préfèrent les environnements chauds et humides, comme les sous-sols et les canalisations.
Blatte orientale (Blatta orientalis)
Aussi appelée cafard d'eau, cette espèce est souvent trouvée dans les zones humides, les égouts et les caves.
Blatte de jardin (Ectobius spp.)
Moins connue, la blatte de jardin est généralement présente à l'extérieur, notamment dans les jardins et les espaces verts. Contrairement aux autres espèces, elle préfère les milieux naturels et ne cause que rarement des infestations à l'intérieur des habitations. Elles sont souvent considérées comme moins nuisibles pour l'homme car elles ne véhiculent pas les mêmes risques sanitaires.
Blatte à bandes brunes (Supella longipalpa)
Cette espèce est reconnaissable par les bandes claires présentes sur ses ailes. Contrairement à d'autres blattes, elle préfère les environnements secs et est souvent retrouvée dans les espaces hauts des habitations, comme les plafonds et les armoires.
Blatte rayée (Blatta lateralis)
Aussi appelée cancrelat rayé, cette espèce est plus petite et est reconnaissable à ses rayures caractéristiques. Elle est plus souvent retrouvée dans les régions chaudes et sèches, comme les zones méditerranéennes.
Cafard et blatte : deux termes pour un même insecte
En réalité, il n’y a pas de différence fondamentale entre les cafards et les blattes. Les deux termes font référence à la même famille d’insectes, appelée Blattidae. Ces créatures rampantes sont connues pour leur forme plate, leurs antennes fines et leur préférence pour les endroits sombres et humides. Les blattes, ou cafards, peuvent être trouvées dans les cuisines, les salles de bains et d’autres zones de la maison où les conditions sont propices à leur survie.
Les blattes, également appelées coquerelles dans certaines régions, comptent plus de 4 500 espèces différentes dans le monde entier. Elles varient en taille, mais la plupart des blattes ont un corps plat, des ailes courtes et des antennes longues et minces. Les blattes sont nocturnes et se cachent pendant la journée, se nourrissant de débris alimentaires et de matière organique en décomposition. Elles sont reconnues pour leur capacité à survivre dans des environnements hostiles et à développer une résistance aux pesticides.
Le terme “cafard” est souvent utilisé de manière interchangeable avec “blatte”. Cependant, dans certaines régions, le mot “cafard” est spécifiquement associé à certaines espèces de blattes, telles que le “cafard germanique” (Blattella germanica) ou le “cafard oriental” (Blatta orientalis). Ces espèces de blattes sont parmi les plus courantes dans les habitations humaines. Les cafards ont une grande capacité à se reproduire rapidement, ce qui les rend particulièrement difficiles à éliminer lorsqu’ils envahissent une maison.
Que vous les nommiez blattes ou cafards, ils appartiennent tous à la même famille d’insectes Blattidae et partagent des caractéristiques similaires. Ils sont nocturnes, préfèrent les zones sombres et humides, se nourrissent de débris alimentaires et peuvent être une nuisance majeure dans les foyers. L’identification précise de l’espèce n’est pas toujours nécessaire pour les éliminer, mais la prise de mesures pour les empêcher d’envahir votre domicile est essentielle.
Qu’est-ce qu’une blatte et pourquoi est-elle nuisible ?
Les blattes sont des insectes rampants qui se répandent très facilement dans les environnements humains, surtout les endroits humides et chauds. Elles sont capables de contaminer les aliments, de propager des maladies, et de causer des problèmes respiratoires, notamment à travers les déjections qu’elles laissent derrière elles. Ces insectes sont aussi très résistants, rendant leur éradication un vrai défi.
Les blattes sont des insectes dotés d’un exosquelette rigide, de six pattes et de deux longues antennes. Elles sont ovipares et pondent des oothèques contenant plusieurs œufs. Les oothèques sont souvent déposées dans des endroits sûrs et protégés, favorisant ainsi la survie des nymphes qui en émergent. Les nymphes passent par plusieurs stades de développement avant de devenir des adultes ailés et sexuellement matures.
Biologie et reproduction des blattes
Les blattes ont un cycle de vie composé de trois stades : l’œuf, la nymphe et l’adulte. Elles pondent des oothèques, qui sont des capsules rigides contenant plusieurs œufs, pouvant varier de 10 à 50 œufs selon l’espèce. Les oothèques sont souvent cachées dans des fissures ou des endroits protégés pour assurer la survie des œufs.
Les nymphes qui en émergent ressemblent à des versions miniatures des adultes, bien qu’elles soient dépourvues d’ailes. À chaque mue, les nymphes grandissent et se rapprochent de l’apparence adulte. Le nombre de mues dépend de l’espèce et des conditions environnementales, telles que la température et l’humidité.
Les adultes sont capables de se reproduire rapidement, surtout dans des conditions favorables. Par exemple, une blatte germanique peut produire plusieurs oothèques au cours de sa vie, chaque oothèque contenant jusqu’à 40 œufs. Cela peut entraîner une explosion de la population en peu de temps si aucune mesure de contrôle n’est mise en place.
La reproduction des blattes est généralement influencée par la température et la disponibilité de la nourriture. Plus l’environnement est chaud et riche en ressources, plus leur cycle de reproduction est court. Cela explique pourquoi les infestations peuvent se développer rapidement dans des environnements urbains chauffés.
Comment reconnaître une infestation de blattes ?
Reconnaître la présence de blattes n’est pas toujours facile, mais quelques signes peuvent indiquer leur présence :
- Taches et excréments : Les blattes laissent derrière elles de petites excrétions noires, ressemblant à du marc de café.
- Oeufs : Les oothèques (capsules contenant les œufs) peuvent être trouvées dans les fissures, les espaces entre les appareils électroménagers, ou derrière les meubles.
- Odeurs : Une odeur étrange, musquée, peut signaler une infestation de blattes.
- Apparitions nocturnes : Les blattes étant nocturnes, les voir se déplacer rapidement la nuit est un signal d’alarme d’une infestation.
Ces indices doivent être pris au sérieux car une infestation de blattes peut rapidement devenir ingérable si elle n’est pas traitée à temps.
Maladies liées aux blattes
Les blattes sont souvent associées à un certain nombre de problèmes de santé pour l’homme. Elles peuvent transmettre des bactéries et des parasites pathogènes, tels que Salmonella, E. coli, et Staphylococcus, en se déplaçant entre les zones contaminées et les surfaces de préparation des aliments. Ces bactéries peuvent provoquer des intoxications alimentaires, entraînant des symptômes tels que des diarrhées, des vomissements et des douleurs abdominales.
En outre, les blattes sont des vecteurs potentiels de maladies virales et fongiques, et elles peuvent transporter des œufs de parasites comme les oxyures, augmentant ainsi le risque d’infections parasitaires chez l’homme.
Les blattes sont également connues pour provoquer des allergies et de l’asthme, en particulier chez les enfants. Les allergènes présents dans leurs excréments, leurs mues et leurs cadavres peuvent déclencher des réactions allergiques, notamment des éternuements, des démangeaisons et des crises d’asthme. Des études ont montré que les enfants vivant dans des logements infestés de blattes présentent un risque accru de développer des symptômes d’asthme, qui peuvent devenir chroniques en l’absence de traitement adéquat.
En France, chaque année, entre 3 % et 6 % de la population doit faire face à une infestation de cafards. Ce chiffre est en constante progression depuis 2016, en raison notamment du réchauffement climatique, qui favorise leur prolifération.
Prise en charge des frais entre locataire et propriétaire selon le droit français
En France, la prise en charge des frais liés au traitement des blattes dépend des responsabilités de chaque partie. Selon la loi, le propriétaire est tenu de fournir un logement décent, exempt de nuisibles, au moment de la remise des clés. Ainsi, si une infestation de blattes est constatée dès l’entrée dans le logement, le propriétaire doit prendre en charge les frais de désinfestation, car il n’a pas respecté son obligation de délivrance d’un logement salubre.
Cependant, au cours de la location, il incombe au locataire de maintenir le logement en bon état d’hygiène. Si une infestation survient en raison d’un défaut d’entretien ou d’une mauvaise hygiène de la part du locataire, celui-ci sera responsable des frais de traitement. En revanche, si l’infestation est due à des causes structurelles ou des problèmes d’entretien que le propriétaire a négligé de résoudre (par exemple, des fissures ou des problèmes d’étanchéité), alors c’est au propriétaire de régler les coûts liés au traitement des nuisibles.
D’où arrivent les cafards ?
Les cafards dans un appartement ou une maison arrivent de plusieurs manières. Peu exigeants, ils trouvent rapidement un environnement qui répond à leurs besoins.
Voici les principales voies d’entrée et sources d’infestation des cafards :
Les objets infestés : Les objets infestés contribuent souvent à l’introduction des cafards dans une habitation. Boîtes en carton, meubles d’occasion, appareils électroménagers et même vos sacs de courses peuvent en contenir. Particulièrement résistants, les œufs de blatte sont transportés à leur insu.
Intrusion depuis l’extérieur : En quête de nourriture et d’eau, les cafards trouvent leur chemin à travers les fissures dans les murs, les espaces autour des tuyaux, les ouvertures sous les portes ou autour des fenêtres.
Bâtiments adjacents : Dans les zones urbaines densément peuplées, les cafards se déplacent de logement en logement à travers les murs partagés, les plafonds, les planchers et les espaces de vide sanitaire.
Réseaux de canalisations : Le cafard oriental utilise les systèmes de canalisations qui offrent un passage direct depuis les égouts ou d’autres bâtiments infestés.
Comment éviter d’avoir des cafards dans sa maison ?
Pour éviter d’avoir des cafards dans sa maison, voici 6 bonnes habitudes à prendre dès maintenant :
Maintenir une hygiène rigoureuse : Nettoyez régulièrement les surfaces et les sols, en veillant à les garder secs, même les éviers, les baignoires et les douches.
Stocker la nourriture dans des contenants hermétiques : Conservez la nourriture dans des contenants fermés et hermétiques pour empêcher les cafards d’y accéder.
Sortir les poubelles quotidiennement : Évitez de conserver des déchets dans la maison la nuit en sortant vos poubelles chaque jour.
Éviter l’accumulation de matériaux : Ne laissez pas de journaux, de boîtes en carton ou d’autres éléments qui pourraient servir de refuge et de nourriture aux cafards.
Réparer les fuites d’eau : Limitez les points de boisson des blattes en réparant les fuites d’eau.
Sceller les fissures et ouvertures : Bouchez les fissures et les ouvertures autour des portes, fenêtres et tuyauteries pour restreindre leur accès.
Si les cafards ne représentent aucun danger direct pour votre famille, ils font néanmoins partie des nuisibles qui dégoutent et dont on souhaite se débarrasser très vite.
Leur reproduction rapide implique de réagir dès les premiers signes de présence dans le logement.
Méthodes de lutte contre les blattes
Pour lutter contre les blattes, plusieurs méthodes peuvent être envisagées. Voici un aperçu des différents produits puissant anti cafards et stratégies disponibles pour éliminer ces nuisibles efficacement.
Les pièges anti-blattes : une méthode naturelle et simple
Les pièges anti-blattes sont souvent un bon point de départ. Ils sont faciles à utiliser et non toxiques, ce qui les rend idéaux pour les foyers avec des enfants ou des animaux domestiques. Parmi les produits recommandés, on retrouve le Piège GeotrapEVO, connu pour sa grande efficacité. Ce type de piège fonctionne en attirant les cafards dans un compartiment collant, les empêchant de s’échapper.
Insecticides : quand et comment les utiliser ?
L’utilisation d’insecticides anti-cafards est nécessaire lorsque l’infestation est étendue. Des produits comme l’Aedex EC ou le DIGRAIN® Cafards Formule Concentrée 1L sont très populaires. Ils sont appliqués dans des zones stratégiques où les cafards sont susceptibles de passer. Ces insecticides peuvent être pulvérisés sur les surfaces infestées, qu’ils ont un effet choc sur les blattes et qu’ils possèdent une rémanence et qu’ils agissent dans le temps. Pour un effet maximum, ils doivent être appliqués près des sources de chaleur, dans les fissures, et autour des zones alimentaires.
Les insecticides en spray, tels que le Barrage aux insectes, sont également très efficaces, bien que plus intrusifs. Ils peuvent être utilisés dans les espaces ouverts où les blattes sont visibles, mais nécessitent des précautions particulières, notamment pour éviter la contamination alimentaire.
Les gels appâts : une solution à action lente mais efficace
Les gels appâts comme le GOLIATH GEL NEW sont particulièrement efficaces car ils permettent de cibler directement la colonie de blattes. Les cafards ingèrent le produit et retournent dans leur abri, où ils contaminent les autres membres de la colonie avant de mourir. Cela crée un effet en chaîne qui peut entraîner la disparition complète de l’infestation. Le gel doit être appliqué dans des zones discrètes mais fréquentées par les cafards, comme sous les meubles, derrière les appareils électroménagers, et dans les fissures. Nous proposons les meilleurs gel anti-cafards professionnels sur notre site.
Les fumigènes anti-blattes : pour une couverture totale
Les fumigènes anti-blattes peuvent être utilisés lorsque l’infestation est particulièrement sévère et difficile à contrôler avec d’autres méthodes. Ils libèrent un insecticide sous forme de fumée, ce qui permet de traiter les zones difficiles d’accès, comme les conduits d’aération et les recoins cachés. Les fumigènes sont efficaces pour éliminer un grand nombre de cafards en peu de temps, mais nécessitent l’évacuation des lieux pendant leur utilisation et une aération après le traitement.
Les méthodes naturelles : pour ceux qui préfèrent éviter les produits chimiques
Pour ceux qui souhaitent éviter les produits chimiques, il existe des solutions naturelles pour éloigner les cafards.
Voici quelques exemples :
Bicarbonate de soude et sucre : Mélangez du bicarbonate de soude avec du sucre. Le sucre attire les cafards, tandis que le bicarbonate réagit avec les acides de leur estomac, les tuant.
Acide borique : Un produit efficace contre les blattes. À utiliser en fine couche dans les zones où les cafards sont actifs.
Huiles essentielles : Des huiles telles que l’huile de menthe poivrée ou l’huile de citronnelle peuvent être utilisées comme répulsifs naturels.
FAQ Cafards : nos réponses à vos questions
Les cafards grimpent-ils sur les lits ?
Oui, les cafards peuvent grimper sur les lits, surtout s’ils sont à la recherche de nourriture ou d’eau. Ils sont capables de grimper sur différentes surfaces, y compris les tissus et les bois, ce qui leur permet d’accéder facilement aux lits, en particulier dans les environnements infestés.
Que mange une blatte ?
Les blattes sont omnivores et mangent pratiquement tout ce qui est disponible. Elles se nourrissent de restes alimentaires, de graisses, de matières en décomposition, de papier, de colle, de cuir, et même de cheveux. Leur capacité à se nourrir de divers matériaux rend leur éradication plus complexe.
Qu’est-ce qui attire les cafards ?
Les cafards sont attirés par les sources de nourriture, telles que les restes alimentaires, les graisses, les sucreries, le papier, le cuir et la colle. Ils sont également attirés par l’eau, comme celle qui fuit des éviers, des bacs de douche ou d’autres installations, ainsi que par les environnements chauds et sombres, tels que les interstices, les fissures, et les espaces derrière les appareils électroménagers.
Pourquoi ne faut-il pas écraser un cafard ?
Écraser un cafard peut disséminer ses œufs et propager des pathogènes, attirant potentiellement d’autres blattes. Il est préférable d’utiliser des méthodes d’éradication ciblées comme des pièges et des insecticides, ou de faire appel à des professionnels pour s’en débarrasser de manière sûre et efficace.
Combien d’œufs pond une blatte ?
Le nombre d’œufs pondus par une blatte varie en fonction de l’espèce. Par exemple, une blatte germanique peut pondre jusqu’à 50 œufs toutes les six semaines, ce qui représente environ 350 nymphes lors de l’éclosion.
Comment se débarrasser définitivement des cafards ?
Pour se débarrasser définitivement des cafards, il est nécessaire d’utiliser une combinaison de méthodes. Cela inclut l’utilisation de pièges, de gels appâts, d’insecticides et, si nécessaire, de fumigènes. En complément, maintenir une hygiène rigoureuse, éliminer les sources de nourriture, sceller les fissures et réparer les fuites d’eau sont des mesures essentielles pour prévenir une nouvelle infestation.
Les cafards sont-ils dangereux pour la santé ?
Oui, les cafards sont dangereux pour la santé. Ils peuvent propager des bactéries telles que Salmonella et E. coli, et leurs excréments, mues et cadavres peuvent déclencher des allergies et de l’asthme, en particulier chez les enfants.
Quelles sont les meilleures méthodes naturelles pour repousser les cafards ?
Les meilleures méthodes naturelles incluent l’utilisation de bicarbonate de soude et de sucre comme appât mortel, de l’acide borique en fine couche dans les zones d’activité, et des huiles essentielles telles que la menthe poivrée et la citronnelle pour repousser les cafards.
Les cafards peuvent-ils survivre sans tête ?
Oui, une blatte peut survivre sans tête pendant quelques jours. Cela est dû à la structure particulière de leur système nerveux et circulatoire. Cependant, sans tête, une blatte finit par mourir de déshydratation car elle ne peut plus boire.